Rêve conscient et recouvrement d’âme

Nous avons évolué dans des systèmes familiaux, sociaux, religieux et culturels dont nous portons les empreintes sous forme de croyances, dont on a conscience ou non. Et ce sont ces croyances qui façonnent notre réalité au quotidien et la façon dont nous interagissons avec notre environnement.
Cette réalité est le Rêve que nous vivons. Et que nous avons créé, ou plutôt “acheté” et donc que nous pouvons transformer.
Notre corps nous indique à travers des symptômes, des maladies, des schémas de vie répétitifs, des ressentis d’impuissance, de confusion, d’anxiété que nous ne sommes plus « accordés » à notre être profond. Ces difficultés nous placent devant un vide d’âme, qui peuvent aussi être entendus comme des vides de conscience, des espaces en nous d’où nous nous sommes absentés. 

Accepter entièrement l’expérience qui nous y a plongé, c’est se placer face à nos plus grandes peurs, accepter que ce qui a pu être une solution de survie à un moment donné de notre parcours est devenu ce qui nous limite. 
Rêver consciemment c’est permettre cette rencontre avec notre essence, indestructible et lumineuse qui a courageusement survécu à tous nos chemins de traverse et nos désespérances. 

Le Rêve conscient est un élargissement de conscience, comme une lampe de poche dont on agrandirait le faisceau-, permet de circuler entre les mondes visibles et invisibles, au-delà des filtres inconscients et des croyances.
Libres d’explorer la ligne du temps et de l’espace et d’y interagir grâce au gouvernail de l’intention, nous pouvons visiter des parts de nous, restées en d’autres temps, d’autres lieux, d’autres rêves ou auprès d’autres êtres, qui attendent que nous venions les chercher afin que le trésor qu’elles contiennent circule librement dans notre présent.  Nous pouvons être le mentor et l’accompagnant de ces parts de nous qui ont peur. Il ne s’agit pas ici de faire de la psychologie, ni de fouiller dans les tréfonds du passé mais plutôt de faire volte-face et d’aller reconnaître la partie de l’expérience humaine que nous avions un jour refusée, ou à laquelle nous avions résisté.

Ce faisant, nous donnons voix, corps et attention à ces parties d’âme restées sur le bord du chemin, nous les invitons à nous rejoindre afin que, reprenant toute leur place, elles nous rendent à nous-mêmes, à notre puissance et notre intégrité originelle.

« Il n’est que l’expérience menée à terme qui libère « 
C. Singer

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